Handicap psychique et logement : la difficile équation
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 19.09.2017Par : Michel PaquetLecture : 12 min.
L’accès au logement des personnes souffrant de handicap psychique reste délicat à mettre en œuvre car les fluctuations de la maladie requièrent un accompagnement au long cours. En dépit d’avancées sur le terrain, il continue de buter sur les cloisonnements entre les secteurs sanitaire et social.
Selon les sources des associations, la moitié des personnes souffrant d’un handicap psychique vivent et vieillissent dans leur famille. La plupart n’ont jamais fait l’expérience d’un logement autonome ou lorsqu’elles l’ont fait, celle-ci s’est transformée en une catastrophe qui les a enfoncées un peu plus encore dans la maladie. Quant aux autres, leur sort se divise en deux catégories. Celles qui parviennent à être « stabilisées » grâce à un suivi psychiatrique, mais se retrouvent dans l’impossibilité de se loger avec l’allocation aux adultes handicapés (AAH) pour tout revenu (moins de 800 € par mois). Et celles qui possèdent un toit, mais qui finissent tôt ou tard par provoquer l’inquiétude de leur voisins lors d’épisodes de crise… jusqu’à se faire expulser si aucune solution n’est trouvée. « Sur les trois nouveaux SDF recensés chaque jour en France,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques