Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 12 min.
La préoccupation du secteur social et médico-social pour le sujet de l’intime n’est pas nouvelle, mais elle prend une acuité supplémentaire avec le développement de l’aide à domicile. Intervenir chez les usagers, c’est se confronter à leur espace privé. Ce qui suppose, au minimum, une vigilance par rapport aux limites à ne pas franchir.
Agir dans la vie familiale en intervenant au domicile des personnes fait partie des missions historiques des travailleurs sociaux, que ce soit dans le cadre d’actions éducatives ou de la protection de l’enfance. La nouveauté, c’est que l’expansion considérable de l’aide à domicile pour les personnes âgées et handicapées s’accompagne de l’essor des professions du « care », telles que les auxiliaires de vie sociale (AVS) ou les aides médico-psychologiques (AMP).Bien que les visites au domicile n’aient pas le même objectif selon les cas – moyen d’avoir une vision globale de la situation familiale ou nécessité inhérente à la prestation de service –, elles perturbent, à chaque fois, l’intimité des usagers. Les professionnels sont placés au cœur d’un paradoxe : alors qu’ils sont, comme tout citoyen, tenus de respecter…
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