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L’audition, un exercice qui ne s’improvise pas

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Dans la très grande majorité des affaires de violences sexuelles sur mineurs, l’absence de preuves matérielles et de témoin direct confère un rôle essentiel à la parole de l’enfant. Il est donc indispensable que les enquêteurs sachent favoriser l’expression des présumées victimes.
La qualité et la quantité d’informations fournies par les enfants auditionnés dépendent largement de la façon dont ils sont interrogés. « Face à un enquêteur qui le presse pour obtenir qu’il lui révèle les faits, l’enfant est perdu », commente Odile Maurice, thérapeute familiale qui a, de façon très pionnière, assisté des enfants lors d’auditions policières. « Sans doute est-ce ce qui s’est passé à Outreau : les enfants ont construit leur propre histoire pour répondre à une demande et ils ont été ensuite embarqués dans celle-ci sans plus pouvoir la maîtriser », avance-t-elle. Il y a aussi la honte, la culpabilité qu’une question du policier peut renvoyer aux petites victimes, surtout dans les cas – de très loin les plus nombreux – d’agressions intrafamiliales ou par quelqu’un de proche. Odile Maurice évoque également la maladresse de réflexions qui coupent court aux…
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