Les directeurs de CAF alertent le ministère sur une situation « à peine tenable »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 2 min.
Impact de la crise économique sur les usagers, augmentation de la charge de travail, difficultés à résorber les retards dans le traitement des dossiers, usure des professionnels… Dans un courrier qu’elle lui a adressé le 29 avril, l’Association des directeurs de caisses d’allocations familiales (Adircaf) alerte Dominique Bertinotti sur « la fragilité du fonctionnement actuel » des caisses. Quelques jours après avoir été reçue par la ministre déléguée à la famille, elle réitère son souhait de voir le contexte socio-économique et les évolutions réglementaires pris en compte dans le cadre de la convention d’objectifs et de gestion (COG) 2013-2016, en cours de finalisation entre l’Etat et la caisse nationale des allocations familiales.« Aujourd’hui les familles pauvres, les bénéficiaires de minima sociaux représentent entre 30 et 40 % de nos allocataires, selon les territoires. Leur nombre a progressé de 3 à 4 points au cours des quatre années de la COG précédente », écrit Chantal Rémy, présidente de l’Adircaf et directrice de la CAF des Landes. « Une population pour qui les prestations constituent la quasi-totalité des ressources disponibles » et qui manifeste son angoisse au guichet…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques