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L’affection, faute ou qualité ?

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Enjoint-on encore aux assistantes familiales de ne pas s’attacher aux enfants qui leur sont confiés ? Il leur est sans doute plutôt demandé aujourd’hui de « prendre de la distance », ce qui revient grosso modo au même, c’est-à-dire à « considérer comme une faute leur implication affective dans la relation », dénonce Christian Allard, responsable d’un service de placement familial. De fait, l’affection est essentielle au traitement de la souffrance de séparation et au bon développement de l’enfant. Son développement physique et intellectuel, mais aussi affectif, précise d’ailleurs la loi de 2005 sur le statut des assistantes familiales. Deux ans plus tard, la réforme de la protection de l’enfance place à son tour les « besoins affectifs » de l’enfant au rang de ses besoins fondamentaux, ce dont l’auteur se félicite. Au lieu de croire que « professionnaliser, c’est désaffectiver », il convient de s’appuyer sur la capacité à donner des assistantes familiales et travailler avec elles à partir de leurs affects, qui « sont parlants des enfants ». La séparation en soi ne règle rien, explique Christian Allard. L’enfant vient en famille d’accueil avec ses troubles. « Tout notre travail est…
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