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Au royaume de la cloche

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« Le clochard parisien a deux amours : le vin rouge et la Seine. Pour le vin rouge, il consent à faire le minimum d’efforts compatibles avec sa dignité de chômeur perpétuel. Quant au fleuve, il a valeur de symbole : il coule, se faufile, fuit, tenace et silencieux, vers la liberté. Le havre de paix du clochard, sa terre promise, c’est le quai », écrit Robert Giraud en 1956. Cette année-là, l’hebdomadaire Qui ? Détective publie sous forme de feuilleton La vie secrète des clochards de Paris, neuf articles de son « envoyé spécial au royaume de la cloche ». A l’époque, la capitale compte quelque 25 000 individus « qui n’ont que le ciel pour toit ». Ils vivent surtout la nuit et se retrouvent dans « les hauts lieux du monde des guenilleux » : les quais, les Halles, les portes et la place Maubert. De sa plume savoureuse, Robert Giraud dresse le portrait de quelques-uns d’entre eux – mais le chroniqueur ne s’intéresse pas au tout-venant, il aime le singulier, celui dont l’histoire est pittoresque. Pourtant, assure-t-il dans les pages du Peuple des berges, petit bijou où sont regroupés tous ses articles qui semblent avoir été écrits hier, « il n’y a pas de prédisposition pour se retrouver…
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