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Jaurès est un film étrange. Est-ce une histoire d’amour ? Une chronique de la vie des Afghans demandeurs d’asile du canal Saint-Martin ? Une autobiographie du réalisateur Vincent Dieutre ? Une interview ou un documentaire ? Tout cela à la fois. Le cinéaste, enseignant à la FEMIS, a vécu pendant quelques années une histoire d’amour compliquée avec un certain Simon. Bénévole dans une association pour demandeurs d’asile, celui-ci vivait dans un immeuble parisien près du métro Jaurès. La vue de sa fenêtre donnait directement sur un campement de réfugiés afghans. Tout au long de leur histoire, Vincent Dieutre a voulu garder des souvenirs. Mais, comme Simon refusait d’apparaître sur la pellicule, ce sont ces jeunes clandestins qu’il a filmés, la nuit ou au petit matin le plus souvent. « Jaurès est un film non prémédité, explique-t-il. J’avais enregistré ces plans en format DV presque d’instinct. » Il a capté les petits feux que les sans-papiers allumaient le soir, la venue de bénévoles et de la police, les moments de détente, les pauses cigarette, la toilette, les prières, l’attente. Dans Jaurès, il montre ces fragments d’images volées à une amie qui l’interroge – en voix off – à la fois…
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