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Désaccords sur l’état des lieux

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Une banlieue de la région parisienne. Des immeubles vétustes. Madame le maire décide d’une réhabilitation. Elle présélectionne trois cabinets d’architectes. La population locale n’a qu’une hâte, les rencontrer, pour leur faire part de leurs besoins, de leurs envies – après tout, c’est eux qui devront vivre au quotidien dans le nouvel ensemble. Les habitants ont même préparé un « cahier de doléances » sous forme de vidéo. Le premier architecte ne daigne pas se déplacer ; le deuxième le fait à contrecœur et ne compte passer qu’en coup de vent ; la troisième concurrente veut bien prêter une oreille. Alors ce jour-là, dans le local social, le gardien de la cité, sa fille documentariste et quatre jeunes ont décidé qu’une « séquestration douce » était la seule solution pour se faire entendre. « C’est une invitation à mieux connaître notre quartier. Ça ne prendra pas beaucoup de temps par rapport à l’enjeu », affirme le gardien en verrouillant les issues du centre social. Les désirs sont explicites : fini le laid, le « pas fini », le « sans vie », les espaces « brutalisés par l’architecture », la ségrégation – mais attention, en démolissant le béton, à ne pas démolir aussi la vie des résidents !…
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