Recevoir la newsletter

Dans l’abandon des cités

Article réservé aux abonnés

« Nos quartiers sont abandonnés et nous le sommes aussi. Il suffit de se promener dans le centre commercial, hier si vivant, pour avoir l’impression de traverser un cimetière. Des locaux ont été brûlés et les rideaux de fer baissés. On les a murés pour éviter la formation de squats. Ils ont réglé les choses par des briques et du ciment sans se préoccuper des conséquences pour nous. » En permettant à un groupe de femmes du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) de s’exprimer sur des sujets concrets de leur existence, Zouina Meddour, chargée de mission « lutte contre les discriminations » de cette commune, et Saïd Bouamama, sociologue, montrent qu’elles peuvent être combatives, et non « passives et résignées » comme les médias les représentent souvent. Elles y donnent leurs propres constats et analyses sur la burqa, les révoltes des quartiers populaires de novembre 2005, les associations comme Ni putes ni soumises, leur sentiment d’être niées. Elles se plaignent de la police – « On a l’impression qu’on les embête quand on vient demander de l’aide » –, de la difficulté de l’accès aux soins, des problèmes d’argent, de la politique, de la violence, du racisme et de la discrimination aussi. Même…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur