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« Avec la révolution sécuritaire, on perd de vue les facteurs sociaux de la délinquance »

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Du rapport Peyrefitte de 1977 à la loi « antibandes » de 2010, les textes d’inspiration sécuritaire se sont succédé pendant près de quarante ans. Une façon pour les gouvernants non de répondre à la délinquance, mais de faire face à l’aggravation des inégalités sociales et économiques, affirme le démographe Nicolas Bourgoin, dans un ouvrage où il décortique cette « révolution sécuritaire ».
Pourquoi ce que vous appelez la « révolution sécuritaire » démarre-t-elle en 1977 ?C’est une année-pivot entre la fin des Trente Glorieuses et le début de la révolution néolibérale, et c’est cette année-là qu’est rédigé le rapport Peyrefitte sur la violence, la criminalité et la délinquance, qui en constitue le premier acte. Ce document a été préparé par un comité d’étude composé d’architectes, de psychiatres, de policiers, de magistrats, de philosophes, de juristes… Il fait état d’une montée de la violence dans la société et, surtout, il théorise le sentiment d’insécurité en lui donnant une légitimité scientifique. Il va d’ailleurs déboucher, en février 1981, sur la loi « Sécurité et liberté », portée par le même Alain Peyrefitte.Sur quels fondements repose-t-elle ?Pour…
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