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Versement au département des allocations en cas de placement : l’intérêt de l’enfant oublié ?

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Loin d’être nouvelle, la revendication a, cette fois, franchi l’étape de l’examen parlementaire, contre l’avis du gouvernement, non sans susciter l’indignation du monde associatif et de plusieurs parlementaires de gauche. En adoptant, le 28 mars en première lecture, la proposition de loi de deux de leurs collègues UMP « relative au versement des allocations familiales et de l’allocation de rentrée scolaire au service de l’aide à l’enfance lorsque l’enfant a été confié à ce dernier par décision du juge » (voir ce numéro, page 5), les sénateurs « ont pris le risque d’accroître les difficultés des familles concernées », protestent l’Association nationale des assistants de service social, ATD quart monde, les Apprentis d’Auteuil, la FNARS, le Secours catholique et le Syndicat national des médecins de PMI.Selon le texte, en effet, le juge ne pourra plus octroyer que 35 % au maximum de la part des allocations due pour cet enfant, « soit 44 € par mois pour deux enfants placés », calculent les organisations. Alors que la majorité des placements concernent des familles en grande précarité économique, les parents pourront-ils, dans ces conditions, « recevoir et nourrir correctement leurs enfants…
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