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« La plupart des personnes condamnées sont réinsérables »

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Le développement de la liberté conditionnelle pourrait être l’un des axes forts du futur projet de loi pénale. Mais quels sont les facteurs de réussite et les limites de ce type de mesure ? Ancien juge de l’application des peines, Philippe Laflaquière raconte dans un ouvrage très personnel les parcours de réinsertion de personnes condamnées à de longues peines qu’il a eu à suivre.
Vous insistez dans votre ouvrage sur l’importance de la confiance. Cela paraît étonnant venant d’un juge…On ne peut pas, sans une certaine confiance, prendre la responsabilité d’accorder une première permission de sortie à des personnes condamnées à des peines importantes. Cette confiance résulte à la fois d’éléments techniques, comme les expertises psychiatriques, et de la perception des professionnels de l’établissement qui côtoient les détenus. Cela va du surveillant au contremaître d’atelier, en passant par l’enseignant, le moniteur de sport et, bien entendu, le conseiller d’insertion et de probation. Il faut apprécier le risque de récidive et la dangerosité de la personne. Tout cela permet, en principe, de prendre la moins mauvaise décision. Bien sûr, il est toujours…
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