Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : C.D.Lecture : 8 min.
Travailleurs pauvres, familles monoparentales, surendettement… Dans la circonscription d’action sociale de l’Hautil, dans le Val-d’Oise, tous les éléments d’une dégradation de la situation sociale étaient déjà en germe, mais la crise a entraîné une explosion des demandes.
Depuis le début de la matinée, les familles se succèdent dans le bureau de Cécile Mougenot-Jondot. L’agenda de l’assistante de service social a beau être plein, elle s’efforce de recevoir entre deux rendez-vous les usagers qui se présentent spontanément. Ce matin, c’est une femme déjà suivie par le service social départemental qui a demandé à la rencontrer en urgence : elle vient de recevoir sa facture d’électricité. Seule avec son fils, un jeune adulte sans emploi, elle perçoit l’allocation de solidarité spécifique ainsi qu’un petit complément au titre du revenu de solidarité active. Une fois réglées ses charges fixes, il lui reste 28 € pour vivre, par personne et par mois… « Sur le plan alimentaire, elle est dépendante des aides, reconnaît Cécile Mougenot-Jondot. Pour elle, c’est très pénible. Pour nous, c’est à la fois contraignant et déstabi?lisant : on ne cesse de renouveler…
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