Une étude appelle à garantir l’accès aux soins et à la prévention des personnes prostituées
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Lecture : 2 min.
Collecter des informations sur l’état de santé, l’accès aux soins et aux droits des personnes prostituées et comparer ces données à celles existant pour la population générale. Tel est l’objectif de l’étude « ProSanté » réalisée en 2010 et 2011 par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale), à la demande de la direction générale de la santé, dont les résultats viennent d’être rendus publics (1).Alors que les données disponibles sur le sujet remontaient pour la plupart aux années 1980 et à l’émergence du sida, l’enjeu était, dans un contexte de précarisation de cette population, d’aborder ses questions de santé à travers une approche globale, afin d’améliorer sa prise en charge et son accès à la prévention. Pour la première fois, un volet « santé-social » a donc été coordonné par la FNARS avec 12 structures d’accueil et d’accompagnement, tandis qu’un volet médical a été coordonné par l’InVS avec des structures de soins anonymes et gratuits. L’étude porte au final sur 251 personnes, dont l’activité de prostitution a lieu principalement dans la rue. Le public interrogé, aux deux tiers composé de femmes,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques