Etrangers malades : les associations dénoncent l’incurie du ministère de la Santé
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 3 min.
Pas d’amélioration, ni de stagnation. C’est « pire qu’avant ». Les associations membres de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) se sont alarmées, le 19 mars, d’un durcissement « sans précédent » des conditions d’accès au droit au séjour des étrangers gravement malades (1). « De manière inattendue, depuis le changement de gouvernement, nous assistons à une multiplication des notifications d’éloignement, des placements en centres de rétention administrative et des expulsions d’étrangers ressortissants de pays comme l’Angola, le Congo ou la Géorgie, atteints de pathologies lourdes – VIH, hépatite C ou diabète », a souligné Clémence Richard, responsable francilienne « rétention » pour la Cimade. Entre juillet 2012 et février 2013, l’association, qui intervient dans 12 des 26 centres de rétention administrative, a recensé une dizaine d’expulsions. En cause : le durcissement des conditions d’accès au titre de séjour pour soins par la réforme du Ceseda (code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) du 16 juin 2011, combinée « à la défaillance du ministère de la Santé », pourtant alerté, selon les associations, sur des situations individuelles.Malgré la…
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