Un collectif se dresse contre l’ouverture des salles d’injection de drogues supervisées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
« Non aux salles de shoot, oui à la prévention », clame le Collectif pour la prévention des toxicomanies (1) dans une lettre adressée au Premier ministre le 10 mars et envoyée en copie à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et au ministère de la Santé. Les associations membres ont rédigé un manifeste « contre l’expérimentation de salles d’injection de drogues aux toxicomanes, supervisées par des personnels médicaux et financées par l’Etat », alors même que le feu vert a été donné pour une ouverture d’un premier centre, à titre expérimental, « avant l’été », dans le Xe arrondissement de Paris (2). Elles rejoignent ainsi la position de l’Académie de médecine – pour qui « les addictions aux substances psychoactives créent un état de maladie qu’il convient de traiter et non d’entretenir » (3). Le collectif, qui s’étonne que les associations et les familles concernées n’aient pas été consultées, redoute que cette salle d’injection « ancre des toxicomanes dans leur toxicomanie », voire « recrute d’autres victimes par une banalisation de l’usage de drogues ». Il estime également que le quartier où elle sera implantée sera livré aux va-et-vient…
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