Les femmes précaires plus exposées aux cancers, selon Médecins du monde
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. L.Lecture : 2 min.
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Médecins du monde a publié une enquête sur la contraception et la prévention des cancers féminins chez les femmes en situation de précarité en France (1), réalisée dans ses centres d’accueil, de soins et d’orientation (CASO) de cinq villes de France : Paris, Saint-Denis, Bordeaux, Nice et Marseille. Une véritable alerte sur « l’existence de fortes inégalités sociales » en la matière.Cette étude, effectuée en février dernier auprès de 203 femmes, pour la plupart migrantes (Maghreb, Afrique subsaharienne, Europe), met en effet l’accent sur le manque criant de dépistage des cancers féminins chez les populations en situation de grande précarité ou d’exclusion. Ainsi, seul un tiers des femmes interrogées dans ces structures avaient déjà fait un frottis cervico-vaginal au cours de leur vie contre 94,9 % de la population générale. Plus d’un tiers de ces femmes ignoraient l’existence du frottis cervico-vaginal en prévention du cancer du col de l’utérus, et 70 % des moins de 35 ans n’avaient jamais entendu parler du vaccin HPV (contre le papillomavirus humain). D’ailleurs, seulement 1 % d’entre elles étaient vaccinées contre 27 %…
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