Le « Collectif des 39 » et les CEMEA veulent remettre la refondation de la psychiatrie à l’agenda politique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
L’enjeu est double : s’emparer du calendrier législatif pour demander l’abrogation de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement et défendre les pratiques d’une psychiatrie fondée sur la pluralité des approches, centrée sur « le soin de personnes en souffrance psychique et non sur la normalisation des conduites et des populations ». A l’occasion de la semaine d’information sur la santé mentale (1), « le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire », qui réunit depuis 2008 des professionnels, des représentants du monde de la culture et des citoyens (2), réitère ses revendications en lançant un appel « pour une éthique de l’hospitalité ».En censurant deux dispositions de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement, le Conseil constitutionnel a imposé une réforme partielle du texte d’ici à octobre 2013. « Mais le toiletter et le modifier ne suffira pas, argumente Mathieu Bellahsen, psychiatre de secteur dans l’Essonne et membre du collectif. La loi a introduit une confusion entre psychiatrie et criminalité, entre soins et traitements médicamenteux, et est passée de la notion d’accès aux soins et de continuité des soins à celle d’accès à la contrainte et de continuité…
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