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« Les éducateurs pensent que les psychiatres ont les moyens de régler les problèmes »

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Face aux adolescents les plus difficiles, la psychiatrie fait parfois figure d’ultime recours. La sociologue Isabelle Coutant a enquêté durant plusieurs mois au sein d’un service de pédopsychiatrie dans un quartier populaire. Une plongée dans une psychiatrie proche du travail social, aujourd’hui menacée.
Il est rare qu’une sociologue s’intéresse d’aussi près au travail d’une équipe de pédopsychiatrie. Qu’est-ce qui a motivé votre enquête ?J’avais déjà travaillé sur la question de la délinquance juvénile sous les angles éducatifs et judiciaires et j’avais rencontré des jeunes qui avaient eu affaire à la psychiatrie. Il m’a donc semblé intéressant d’essayer de comprendre ce qui se jouait entre eux et les professionnels du psychisme. J’avais aussi été interpellée par le fait que ce qui était considéré comme pathologique du point de vue de la psychiatrie pouvait être vécu comme relevant de la normalité par les adolescents. J’ai essayé de retranscrire de manière très fine les observations et les situations rencontrées. Je souhaitais trouver le ton juste par rapport à cet objet d’étude particulier qu’est la psychiatrie, qui est lui-même une discipline…
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