Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : É.V.Lecture : 1 min.
En février 2010, en plein cœur de Cayenne, 45 demandeurs d’asile originaires de Colombie – des hommes célibataires, des familles, un enfant handicapé, une femme enceinte… – décident d’occuper un bâtiment vide. Si une belle solidarité existe, la cohabitation demeure compliquée, notamment en raison de la mixité et de l’insalubrité. Ce que les migrants du « squat de la Providence » ignorent, c’est que l’immeuble appartient à une communauté religieuse et qu’en s’y établissant, et surtout en luttant pour être autorisés à y rester, ils ont attiré l’attention de l’Eglise, de l’Etat, du monde associatif et de la presse… et contribuent à une réflexion sur l’évolution des dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile en Guyane, département qui ne compte aucun centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). C’est l’histoire de l’hébergement expérimental – neuf logements en site éclaté – mis en place par le Secours catholique à la suite de ces événements que raconte le webdocumentaire Terre d’exil en Amazonie. L’accueil d’urgence de demandeurs d’asile (AUDA) de Cayenne héberge désormais 80 personnes. Parmi elles, Daniella et Sargento, heureux de leur logement mais dépités de ne pas être autorisés…
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