Andicat dénonce l’abandon par l’Etat d’une politique de l’emploi protégé
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Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2017Par : Marie LéonLecture : 2 min.
Alors que les associations du secteur réclament des garanties sur le transfert des ESAT (établissements et services d’aide par le travail) aux départements dans le cadre de l’avant-projet de loi de décentralisation (1), Andicat (Association nationale des directeurs et cadres d’ESAT), y voit une « politique de troc ». Si cette disposition est maintenue, c’est « le renoncement définitif d’une politique nationale de l’emploi protégé qu’elle appelle de ses vœux. » Et l’association d’évoquer ses craintes d’une « limitation de la fluidité des moyens en fonction des besoins régionaux », ce qui consacrerait les inégalités territoriales.Pour Andicat, ce transfert ne serait qu’un « abandon par l’Etat de ses responsabilités, alors que de nombreuses questions restent en suspens, sans rien de concret à l’horizon : aides à l’emploi inadaptées, rigidité de la réglementation, financement insuffisant… » L’association estime incompréhensible de rajouter une réforme de structure alors que « les dispositifs actuels ne sont pas assimilés. » Il faut donc, selon elle, soutenir, valoriser et donner les moyens aux ESAT, « l’un des meilleurs dispositifs de travail protégé dans la communauté européenne. »Les…
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