Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
Guilo Colelli ne savait pas que sa vie était en équilibre. A 40 ans, ce fonctionnaire installé à Rome avec sa femme et ses deux enfants mène une existence ordinaire. Sans faste, il parvient à emmener sa famille en vacances, à acheter un scooter à sa fille ou à payer l’appareil dentaire de son fils. Sauf qu’un jour « un coup de vent » va le faire tomber : une aventure d’un soir brise son couple. Forcé de quitter le domicile conjugal, il n’arrive pas à trouver avec son maigre salaire un logement décent dans la capitale italienne. Il se résout à loger à l’hôtel, où il ne peut pas recevoir ses enfants ni se faire à manger. Les factures continuent de tomber, tout comme la pension alimentaire. La banque lui interdit un nouveau prêt. Guilo tente alors le système D ; un deuxième travail, la nuit, l’épuise. Ses amis, à qui il emprunte de l’argent, se détournent peu à peu de lui. Surtout, avec la précarité, son humeur change. Ses relations avec ses enfants, jusque-là excellentes, se délitent. « Je vis un cauchemar », dit-il à un inconnu qu’il rencontre dans une association d’aide aux pères séparés. « Le divorce, c’est pour les riches, pas pour les gens comme nous », lui répond celui-ci. La frontière…
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