Des planches pour les Roms, des toiles pour les Gitans
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 2 min.
L’un pratique la bande dessinée documentaire, dessine sur le vif, a surtout travaillé en noir et blanc. L’autre peint dans une démarche artistique mûrement réfléchie, et il faut s’attarder sur ses toiles éclatantes de couleurs pour en percevoir tous les niveaux de lecture. Hasard du calendrier, le mois de février a vu s’ouvrir à Paris deux expositions consacrées aux Tsiganes : « Dosta ! », du jeune reporter graphique Damien Roudeau, et « Mais où sont passés les Gitans ? », du peintre et plasticien Gabi Jimenez. Deux techniques artistiques, deux univers différents, mais une seule et même ambition : dénoncer les stéréotypes.« Dosta ! (“assez !”), c’est le cri de dix familles, 36 Roms, exilées à Montreuil durant trois années », explique Damien Roudeau. Trois ans durant lesquels le jeune dessinateur a suivi ces familles dans leur parcours d’arrestations, d’expulsions, de réinstallations. Ce travail documentaire, journalistique, en profondeur, présenté par la Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnasat), c’est le dessin qui l’a rendu possible : « subjectif et imparfait », moins intrusif que la photo, il apparaît surtout « susceptible…
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