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« Amanji siouplai »

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Sur la scène du Tarmac, à Paris, la comédienne Caroline Stella se glisse dans la peau d’une petite fille comme les autres, qui veut manger des bonbons et jouer à la poupée, mais qui se retrouve victime de la guerre, de l’exil, de la pauvreté. L’humanité tout ça tout ça commence dans le coffre d’une voiture. La petite y est confinée avec sa mère, le temps de passer les frontières. « Maman, elle dit il faut pas tu bouges, il faut pas tu parles, il faut pas tu fais aucun bruit. » Mustapha Kharmoudi, l’auteur de la pièce, a choisi d’écrire avec un langage d’enfant, pas plus de 500 mots de vocabulaire et une syntaxe volontairement transgressée. Il ne donne pas d’indice sur le pays d’origine de sa jeune héroïne. Tout juste sait-on que là-bas les hommes sont armés et qu’ils ont tué son grand-père, son père et son frère. Depuis, l’enfant perd un peu la tête, fait pipi dans sa culotte, s’emmêle dans ses souvenirs… au point que sa mère la pense folle. Pourtant, alors même qu’elle a la jambe cassée, elle ne se plaint jamais. Tout au long du périple qui les mène vers la France – le pays « où les gens sont gentils et donnent des pièces de sous », elle est plutôt dans la découverte, l’observation,…
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