Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Marie LéonLecture : 2 min.
Une étude de la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) constate peu de différences dans l’accompagnement des titulaires du revenu minimum d’insertion (RMI) et du reve nu de solidarité active (RSA), ce dernier s’étant substitué au premier en 2009. La DARES a comparé les résultats de l’enquête qu’elle a menée en 2011 auprès des bénéficiaires du RSA entrés dans le champ des « droits et devoirs » – c’est-à-dire ceux dont le foyer dispose de revenus inférieurs au montant forfaitaire garanti par le RSA, soit plus de 51 % des bénéficiaires – avec ceux d’une enquête de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) réalisée en 2006 auprès des titulaires du RMI.Après avoir été orienté vers un parcours social, l’allocataire se voit attribuer un référent unique, fonction qui existait déjà pour le RMI. 60 % des bénéficiaires du RMI identifiaient cet acteur contre 52 % des titulaires « droits et devoirs » du RSA aujourd’hui. La raison de cet écart ? Pour la DARES, il s’agit de la longueur des « délais nécessaires à la mise en œuvre du parcours d’insertion rénové dans le cadre du RSA ».Mais si un quart des allocataires…
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