Publié le : Dernière Mise à jour : 02.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 10 min.
Dans le XVe arrondissement de Paris, l’équipe du CHS Valgiros encadre un hébergement partagé entre des personnes qui ont quitté la rue et des bénévoles insérés. Une expérience de mixité propice à la socialisation.
A table ! Une quinzaine de personnes, résidents ou travailleurs sociaux du centre d’hébergement de stabilisation (CHS) Valgiros (1), rejoignent la salle commune pour le déjeuner traditionnel du mardi. Au menu, des cuisses de poulet au paprika et une délicieuse purée de pommes de terre écrasées – une recette hongroise concoctée par Zoltan F. (2), aidé aux fourneaux par Anne-Laure Pérol, éducatrice spécialisée.Cet établissement parisien est ouvert depuis deux ans et demi, géré par l’association Aux Captifs, la libération. Créée il y a une trentaine d’années, cette dernière ne proposait jusqu’alors que des accueils de jour dans quatre arrondissements de Paris et organisait des séjours de rupture et des maraudes. Pour sa première incursion dans l’hébergement, elle n’a pas choisi la facilité. « Valgiros est une cohabitation solidaire entre des personnes qui viennent de l’exclusion et d’autres, bénévoles, qui sont bien insérées.…
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