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« Une autre forme de travail social impliquant le collectif est possible »

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L’« empowerment » est à la mode. Ce mot anglais désigne le fait, pour des individus et des collectifs, de développer leur pouvoir d’agir sur la société. Une idée qui a inspiré, entre autres, le travail social communautaire. La sociologue Marie-Hélène Bacqué fait le tour de cette notion complexe dans un ouvrage cosigné avec l’économiste américaine Carole Biewener.
Quelle est votre définition de l’« empowerment » ?Il s’agit d’un processus d’acquisition de pouvoir, aux niveaux à la fois individuel et collectif, dans une visée de transformation de la société. Le verbe anglais to empower, tel qu’il apparaît au XVIIe siècle, impliquait l’idée d’une autorité supérieure accordant un pouvoir. Mais la notion a ensuite été retravaillée, en particulier par le mouvement féministe, pour aller vers l’idée d’un ensemble de pouvoirs conquis par les gens eux-mêmes. Cette acception du terme a d’abord été utilisée aux Etats-Unis par des associations de femmes, en particulier de femmes battues, qui s’organisaient pour être vues non comme des personnes dominées, mais comme des individus disposant d’une forme de pouvoir. La notion d’« empowerment » a ensuite été théorisée…
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