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Le service civique écartelé entre engagement citoyen et emploi

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Comment, dans le contexte économique actuel, développer le service civique sans le transformer en sous-emploi pour les jeunes ? Telle est l’équation que doit gérer le gouvernement alors même que le dispositif est profondément ambigu : s’il vise à favoriser l’engagement désintéressé des jeunes en faveur de la collectivité, il est aussi un moyen pour eux d’acquérir des aptitudes et de faciliter leur insertion professionnelle.
Mis en place par Nicolas Sarkozy dans le cadre de la loi du 10 mars 2010, le service civique a échappé à l’alternance. Mieux, lors de la campagne présidentielle, François Hollande s’est engagé à créer 100 000 services civiques, promesse qu’il a réaffirmée une fois élu. Ce dis positif qui a pour « objet de renforcer la cohésion sociale et la mixité sociale » et qui offre « l’opportunité de servir les valeurs de la République » (1) semble répondre à une attente forte. En témoigne les 170 000 jeunes inscrits sur le site du service civique (2), qui reçoivent régulièrement la liste des missions proposées près de chez eux. « Quand on dit que nous vivons dans une société égoïste, que les jeunes sont nonchalants, ce n’est pas vrai.…
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