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Mieux que la rue

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Dans « Vieillir libre », sa précédente exposition à la galerie Fait & Cause (1), le photographe Jean-Louis Courtinat immortalisait déjà des personnes âgées dans l’intimité de leur logement. Cette fois, les aînés qu’il a suivis, âgés de 57 à 75 ans, vivent dans leur habitation depuis peu après avoir longtemps été à la rue. Parfois, ce toit n’est qu’un toit de fortune, un hôtel ou une chambre mal chauffée. Sur la plus grande image de l’exposition, placardée sur le mur du fond de la petite galerie d’art, Gérard, assis sur son lit, allume une cigarette. Son chat est son seul compagnon. Il vit depuis sept ans dans cette chambre et dit s’y sentir bien, même s’il avoue qu’en hiver « ça caille ». « Toutes ces personnes m’ont parlé du désir de se poser, d’avoir une adresse, un lit, des clés, une boîte aux lettres, bref d’être reconnues malgré leur pauvreté », raconte Jean-Louis Courtinat. Nadia, chef de bande dans les rues de Paris pendant vingt ans, garde d’ailleurs toujours son trousseau autour du cou de peur de se le faire voler ! Même s’ils sont soulagés d’avoir un toit – « un placard, c’est mieux que la rue » –, les treize modèles ne sourient pas sur les photos en noir et blanc. Les…
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