Modèles familiaux et mal-logement : la Fondation Abbé-Pierre décrypte les nouvelles fragilités
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 5 min.
La transformation de la structure familiale, qui s’est accélérée au cours des dernières années, est un facteur supplémentaire de difficulté d’accès au logement. Premières touchées : les familles monoparentales et les personnes seules.
« Ces 20 dernières années, les évolutions de la structure familiale ont des répercussions fortes tant au niveau économique que sur le logement, mais n’ont pas été prises en compte dans les politiques », souligne Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. Dans l’espoir d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le sujet, la fondation a choisi d’y consacrer une analyse – dont les données ont été jusqu’ici peu explorées – dans son 18e rapport sur l’état du mal-logement, rendu public comme chaque année le 1er février (1).Elargissement des publics mal logésLa transformation du modèle familial – 8 % des ménages sont des familles monoparentales (2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968) et 33 % sont composés de personnes seules – est venue modifier le rapport au logement, déjà bouleversé par le durcissement de l’environnement socio-économique. Sur un plan purement statistique, elle a d’abord l’effet…
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