« Ces 20 dernières années, les évolutions de la structure familiale ont des répercussions fortes tant au niveau économique que sur le logement, mais n’ont pas été prises en compte dans les politiques », souligne Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. Dans l’espoir d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le sujet, la fondation a choisi d’y consacrer une analyse – dont les données ont été jusqu’ici peu explorées – dans son 18e rapport sur l’état du mal-logement, rendu public comme chaque année le 1er février (1).
La transformation du modèle familial – 8 % des ménages sont des familles monoparentales (2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968) et 33 % sont composés de personnes seules – est venue modifier le rapport au logement, déjà bouleversé par le durcissement de l’environnement socio-�
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