Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Education, accompagnement social, santé, justice… : certains jeunes mettent toutes les prises en charge en échec. Ces « adolescents dits difficiles ont une troublante capacité à renvoyer les adultes à leurs limites et à susciter un sentiment d’impuissance face à leurs débordements », soulignent Eliane Bouyssière-Catusse, qui a été notamment responsable de la mise en place des centres éducatifs renforcés, et Jean-Philippe Raynaud, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, coordonnateurs de cet ouvrage collectif. La notion de « collectif » est précisément au cœur de la réflexion. Rompant avec la logique de la « patate chaude », de nombreux professionnels cherchent à établir des passerelles entre eux pour aider les jeunes à franchir leurs difficultés. C’est, par exemple, l’ambition de Pascale Giravalli et de Cécile Thomas, psychiatre et psychologue à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Marseille. Mais, concrètement, dépasser les présupposés de corps de métier différents n’a rien d’évident. « Le soin psychique est souvent vécu par nos partenaires professionnels comme secondaire » – voire inutile –, soulignent les cliniciennes, conscientes d’être elles-mêmes…
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