Recevoir la newsletter

A l’école de l’exil

Article réservé aux abonnés

Le livre se présente comme un cahier d’écolier. Quinze pages, d’une écriture régulière, en farsi. Jointe en annexe, une traduction permet de comprendre qu’il s’agit du récit d’une odyssée contemporaine : le voyage chao­tique de Jawad, jeune migrant afghan, de Kaboul à Paris, à travers l’Iran, la Turquie, la Grèce. Quelques pages plus loin, sont reproduits des extraits du cahier de vocabulaire d’un autre migrant, Mansour. A travers le lexique, on voit qu’il apprend à traduire des termes particulièrement utiles pour lui, comme « dangereux », « Je cherche un travail » ou « Merci beaucoup pour votre aide ». Entre ces lignes écrites à la main, les photos de Mathieu Pernot prennent toute leur force. Une image d’une revue associative se trouve à l’origine du travail de ce photographe, celle de quatre corps allongés à même le sol dans une forêt du nord de la France. « La légende indiquait qu’il s’agissait d’Afghans, probablement épuisés, qui se reposaient à l’abri des regards indiscrets. C’était une image violente, une photographie de guerre. Les corps paraissaient morts et leur façon d’occuper l’espace semblait annoncer la figure tragique du charnier », dit-il. Alors, en 2009, Mathieu Pernot…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur