Le Céreq propose de prévenir le décrochage scolaire en agissant sur les territoires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Le décrochage scolaire des jeunes dépend-il de leurs conditions de vie ? C’est l’hypothèse du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), selon lequel il résulte de facteurs qui se cumulent et se combinent différemment selon le marché du travail, la structure conjugale et familiale, le degré de familiarité des parents avec les normes scolaires, l’habitat et le cadre de vie prédominant au plan territorial (1). A partir de là, il repère cinq configurations territoriales ayant un impact sur la réussite scolaire, dont deux requièrent, selon lui, une action publique prioritaire.Le premier ensemble, qui cumule « précarité de vie familiale et d’emploi », correspond à la France industrielle et périurbaine du Nord, de la Picardie, de la Lorraine et de l’Est jusqu’à Montbéliard et Oyonnax. Il concentre la part la plus élevée de jeunes de 15-24 ans sans diplôme qui ne sont plus scolarisés (33 % contre 25 % en moyenne nationale). Ces territoires réunissent plusieurs facteurs pénalisants : une part élevée d’adultes non diplômés et de chômeurs, de familles monoparentales, nombreuses et logeant en HLM. Ce qui ne favorise guère la socialisation avec le monde de l’école, l’accès…
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