L’Intérieur explicite les conséquences du retrait du Mali de la liste des pays d’origine sûrs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.07.2017Lecture : 2 min.
Le conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a décidé, le 21 décembre dernier, de retirer le Mali de la liste des pays d’origine sûrs (1). Une décision prise à la demande du Haut Commissariat aux réfugiés au regard de la situation politique de ce pays qui prévaut depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier. Dans une circulaire, le ministère de l’Intérieur indique aux préfets les conséquences à tirer de ce changement.Pour mémoire, est considéré comme « sûr » un pays qui veille au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l’Etat de droit, ainsi que des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (2). Les demandes d’asile déposées par les ressortissants de tels Etats suivent une procédure spécifique dite « prioritaire », qui se caractérise par le fait que l’intéressé ne bénéficie pas d’une admission provisoire au séjour pendant l’instruction au fond de sa demande, mais aussi par un délai d’instruction de l’OFPRA de seulement 15 jours et le caractère non suspensif de l’éventuel recours devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Le Mali figurait sur cette liste pour les hommes mais pas pour les femmes en raison…
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