En pleine urgence hivernale, les associations veulent une visibilité sur le long terme
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 3 min.
A quelques jours du comité interministériel de lutte contre les exclusions, et tandis que des milliers de personnes restent à la rue, les acteurs de la lutte contre le mal-logement pressent le gouvernement d’aller plus loin que les mesures annoncées.
Encore plus de la moitié (57 %) des demandes d’hébergement au 115 n’ont pas été satisfaites en décembre dernier, révèle le dernier « baromètre 115 hivernal » publié par la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) et portant sur 37 départements (hors Paris). De piètres résultats, malgré les annonces successives du gouvernement sur le sujet.L’augmentation du nombre de places a, certes, permis de diminuer le taux des « non-attributions » (71 % en novembre dernier). Mais elle reste largement insuffisante pour répondre aux sollicitations du numéro d’urgence, en hausse de 22 % par rapport à l’an dernier. Signe, souligne la FNARS, « que la dégradation de l’urgence sociale se poursuit ». La majorité des appels concerne des familles (46 %), qui sont aussi les plus confrontées aux réponses négatives (64 %). Elles sont majoritairement orientées vers des hébergements…
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