Aux frontières, les droits sont toujours bafoués, dénonce une nouvelle fois l’ANAFE
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M.LB.Lecture : 3 min.
« Zones d’ombre à la frontière ». C’est le titre du rapport annuel 2011 de l’ANAFE (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) sur ses observations et interventions dans les zones d’attente du territoire (1). Depuis le renforcement des mesures pour limiter l’arrivée des migrants aux frontières, le nombre de personnes non admises sur le territoire a sensiblement diminué : de 23 072 en 2001 à 11 945 en 2011. Parallèlement, la loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité « a, en particulier, renforcé les pouvoirs de l’administration au détriment des droits des étrangers et des prérogatives du juge judiciaire, pourtant gardien de la liberté individuelle », souligne le rapport.Parmi les personnes non admises, 8 541 ont été maintenues en zone d’attente, les autres ont été réacheminées immédiatement vers leur pays de provenance. Première des atteintes persistantes aux droits : le défaut d’information, qui ne sera pas résolu « tant qu’une permanence gratuite d’avocats n’aura pas été mise en place dans toutes les zones d’attente », insiste l’ANAFE, qui a pu, au cours de l’année, assister moins d’un millier de personnes. Alors que…
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