« La question de la fin de vie ne peut pas entrer dans un cadre trop rigide »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Claude BroussoulouxLecture : 6 min.
Remis en décembre à François Hollande, le rapport « Sicard » sur la fin de vie a relancé le débat sur cette question sensible. Pour Claude Broussouloux, médecin et écrivain, qui cosigne un ouvrage sur le sujet, plus que légiférer pour ou contre l’euthanasie, il faut débattre afin de permettre à chacun de se faire sa propre opinion.
Pour quelle raison publier ce livre, près de trente ans après un premier ouvrage sur le même sujet ?Il nous a paru intéressant de réfléchir à nouveau à cette question particulièrement complexe, compte tenu des évolutions de la société. Depuis trente ans, il y a eu beaucoup de progrès et le climat n’est plus le même. Le débat est ouvert, alors qu’autrefois on ne parlait pas d’euthanasie. Je me suis associé avec un jeune journaliste, Etienne Charles, car selon moi l’euthanasie n’est pas un problème médical. C’est une question de société, et la parole du médecin, dans ce domaine, n’a pas plus de poids que celle de n’importe quel citoyen.Une majorité de Français se montrent favorables à l’euthanasie. Comment analysez-vous cette position constante ?La société dans son ensemble va vers davantage de liberté, et la question…
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