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Des relations au poil

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William, Jérémy et Jérôme sont jeunes et font la manche. Ils sont de ceux que les passants appellent des « punks à chiens ». Souvent jetés à la rue par leurs parents à l’adolescence, ils ont forgé une relation très forte avec leur ami canin. Pour tout un chacun, ils font partie de cette « meute urbaine » que l’on craint, et la présence de l’animal, souvent gros, y est pour beaucoup. Pourtant, dans le film que consacre Florence Gaillard à ces « couples » homme-chien, Boops, Patate, Patte blanche et Courou semblent être de tendres animaux de compagnie. Et la relation fusionnelle entre le jeune en errance et l’animal saute aux yeux. Le chien est un compagnon, un confident, un protecteur, et même celui qui tient chaud. C’est surtout celui, au final, qui aide à « tenir » – « Ma chienne, je la garde parce que si je suis encore là, c’est grâce à elle, parce qu’il y a eu bien des fois où j’ai eu envie de me foutre en l’air. Mais je la regardais et j’avais trop peur qu’on l’emmène à la fourrière et qu’on lui fasse du mal à elle aussi. Je me disais que j’avais pas le droit de lui faire ça, alors j’ai tenu. » C’est de cette relation que traite le documentaire Les chiens du macadam. A Paris et…
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