Le défenseur des droits s’inquiète du sort des mineurs isolés étrangers
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Olivier SongoroLecture : 4 min.
Il recommande que les tests d’âge osseux ne soient pas les seuls éléments pris en compte pour déterminer leur âge et que l’évaluation de leur degré d’isolement soit menée « de manière bienveillante » par des professionnels ayant suivi une formation spécifique.
Le défenseur des droits tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme à propos du sort réservé aux mineurs isolés étrangers en errance sur le territoire français. Dans une décision du 21 décembre(1), Dominique Baudis affirme être « depuis plusieurs mois particulièrement saisi » de cas de mineurs isolés étrangers ne parvenant pas à être pris en charge et donc à bénéficier d’une mesure de protection. Il formule à cet égard 15 recommandations à la garde des Sceaux, pour rappeler que « l’intérêt supérieur de l’enfant doit primer » sur les enjeux relatifs à la politique de maîtrise des flux migratoires. « Un mineur isolé étranger est avant toute chose un mineur en danger, accessoirement de nationalité étrangère », insiste-t-il ainsi en préambule. Plusieurs de ses recommandations portent sur le premier accueil de ces jeunes ainsi que sur leur accès au dispositif de protection de l’enfance.Une…
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