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« Les familles de détenus sont les invisibles du système pénal »

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Le nombre de détenus dans les prisons françaises a battu un nouveau record en décembre. Autant de familles qui tentent de faire face à l’épreuve que constitue l’incarcération de leurs proches. La sociologue Caroline Touraut a enquêté pour comprendre les conséquences de la détention pour les conjoints, les parents et les enfants de prisonniers.
Comment les familles de détenus vivent-elles la séparation d’avec leurs proches ?J’ai dégagé trois grandes typologies. Tout d’abord, ce que j’ai appelé l’expérience « dévastatrice », que vivent des familles prises dans un sentiment de honte et de stigmatisation. Ce qui les amène souvent à s’isoler. Elles ne s’attendaient pas à cette incarcération et ne comprennent pas ce qui se passe. Elles sont fatalistes à l’égard de l’administration pénitentiaire, n’osent pas faire valoir leurs droits. Puis il y a l’expérience « retournée ». Là aussi, les familles souffrent d’un sentiment de stigmatisation, mais moins fort. Elles parviennent à parler et réussissent à donner du sens à l’incarcération, mais leur discours est ambivalent. Elles soulignent le côté douloureux de la situation mais, dans le même temps, l’incarcération…
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