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Petites mains, grande griffe

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Les photos – superbes – de Gilles Leimdorfer montrent des gestes pleins de grâce. Des mains de blanchisseuses pliant un tissu, un mètre-ruban pendant au cou d’une couturière ou le bras tendu d’une retoucheuse pour étirer son étoffe. Les textes d’Olivier Chartier, eux, racontent l’histoire exemplaire d’un réseau d’insertion par l’activité éco­nomique (IAE) prioritairement destiné aux femmes, Tissons la solidarité, objet d’un joli livre aussi délicat que militant. Une histoire qui commence à la fin des années 1980 dans les vestiaires caritatifs du Secours catholique et se déploie aujourd’hui dans 70chantiers et entreprises d’insertion et 125 boutiques, où des femmes plus ou moins éloignées de l’emploi trient et recyclent des vêtements de seconde main, acquièrent des techniques professionnelles, des titres-métiers, et reprennent le chemin du travail. Depuis 2010, le réseau a même lancé sa propre marque, La Griffe, parrainée par le couturier Christian Lacroix. Un rapprochement inédit entre deux mondes qui se découvrent profondément complémentaires : l’insertion et le luxe. Des blanchisseuses de Saumur aux trieuses d’Angers, de la boutique du Marais à l’atelier de couture de Wingles, l’ouvrage…
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