Les centres sociaux vent debout contre le « français langue d’intégration »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Le concept de formation « français langue d’intégration », issu des dispositions de la loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, va-t-il s’imposer aux associations ? C’est en tout cas la crainte de la Fédération des centres sociaux et socioculturels de Paris, rejointe par la fédération nationale et plusieurs autres organisations.Depuis plusieurs mois, les acteurs issus d’associations de proximité se mobilisent contre « une nouvelle approche de la formation linguistique des migrants », en contradiction avec leurs valeurs et leurs pratiques pédagogiques. En cause : deux décrets du 11 octobre 2011, l’un relatif au niveau de connaissance de la langue française exigé des postulants à la nationalité française, et l’autre à la création d’un label de qualité « français langue d’intégration » dont les organismes de formation doivent se prévaloir pour délivrer les attestations (1). Le texte qui prévoit l’agrément des associations selon les critères du référentiel utilisé pour ce label n’a pas encore été publié.C’est pourquoi les organisations montent au créneau pour tenter d’y faire barrage. « Tout le travail social avec les migrants passe par un travail…
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