Certainement pas ! Il représente une avancée en permettant que les personnes modestes ne perdent pas le gain de leurs revenus en reprenant un travail, ce qui était le plus souvent le cas avec le RMI [revenu minimum d’insertion], soit immédiatement, soit au bout de la période d’intéressement, un an après la reprise d’emploi. Les craintes de départ sur d’éventuels effets pervers ont été dissipées : les études ont montré que le RSA n’était pas à l’origine d’une augmentation de la précarité et des temps partiels ou d’une pression négative sur les salaires. La preuve formelle a été apportée qu’il ne désincite pas au travail en mesurant ce qui se passe avant et après 25 ans : l’accès au RSA ne réduit pas la proportion de ceux qui travaillent.
En revanche, j’ai toujours dit qu’on était resté au milieu du gué. On a fusionné le RMI, l’API [allocation de parent isolé] et une
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