Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
Virginie de Galzain s’intéresse aux différences invisibles. Déjà, en 2010, la photographe exposait à Paris ses images de personnes atteintes du VIH (1). Deux ans plus tard, c’est un autre thème qui s’est imposé à elle : l’illettrisme. Il concerne 800 millions de personnes dans le monde – dont 3,1 millions rien qu’en France – qui ne peuvent ni écrire une lettre de motivation, ni lire un plan, encore moins faire leurs comptes ou aider leurs enfants pour les devoirs. Pour son exposition présentée à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Virginie de Galzain a contacté l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) et la Direction du service national. Son angle de départ ? Les 16-25 ans, « parce qu’ils sont situés à une période cruciale de leur vie : à la frontière de la scolarité, de la formation et de la vie active ». Elle a souhaité montrer un enchaînement d’événements, de la détection des difficultés via le test de lecture lors des journées défense et citoyenneté, au suivi d’un des acteurs de la lutte contre l’illettrisme, l’association Savoirs pour réussir Paris. Elle a pu photographier ses sujets durant les ateliers d’écriture, de lecture et de calcul ou les sorties pédagogiques.…
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