Fin de vie : les règles légales encadrant les décisions médicales ne sont pas encore assez connues ou respectées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.09.2017Lecture : 1 min.
Cinq ans après l’adoption de la loi « Leonetti » du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, les prescriptions légales encadrant les décisions médicales en fin de vie en France « ne sont pas encore totalement connues ou respectées », relève l’Institut national d’études démographiques (INED) dans une étude rendue publique le 3 décembre et qui permet, pour la première fois, de connaître les circonstances de la fin de vie (1).Premier enseignement : pour 47,7 % des décès, les médecins ont reconnu « avoir pris une décision médicale en ayant conscience qu’elle était susceptible d’abréger la vie du patient ». Le plus souvent, les traitements n’ont pas été administrés dans l’intention de provoquer une accélération de la survenue de la mort (45 %) et sont donc conformes à l’esprit de la loi « Leonetti » qui permet, sous certaines conditions, de limiter ou d’arrêter un traitement, ou d’administrer des médicaments afin de soulager les souffrances du patient. L’INED note toutefois que les règles légales encadrant ces décisions médicales ne sont pas encore assez connues ou respectées. Ainsi, les décisions de fin de vie ne sont pas toujours discutées avec les patients :…
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