Au bord de l’implosion, les ? CAF veulent des moyens à la hauteur de leurs missions
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Publié le : Dernière Mise à jour : 13.09.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Sous-effectif permanent, retards dans le traitement des droits, fermetures de sites de proximité… Le 22 novembre dernier, les fédérations CGT, CFE-CGC et FO appelaient les salariés des caisses d’allocations familiales (CAF) à la grève pour protester contre la dégradation de leurs missions et de leurs conditions de travail, au moment de la rencontre nationale des présidents avec la CNAF (voir ce numéro, page 7). Alors que 1 200 postes avaient été créés au début de la convention d’objectifs et de gestion (COG) 2009-2012 pour la mise en œuvre du RSA (revenu de solidarité active), la plupart ont été supprimés sous l’effet de la révision générale des politiques publiques. A la fin de la COG, le solde est seulement de 80 postes, alors que « la charge de travail a explosé et ne diminuera pas à l’avenir, bien au contraire », s’alarment les syndicats. Ils demandent l’arrêt de l’hémorragie, mais aussi des embauches en contrat à durée indéterminée pour « assurer un service public de qualité ».L’Association des directeurs de caisses d’allocations familiales (Adircaf) partage leur inquiétude. En plus des nouvelles missions qui leur sont attribuées, du temps croissant passé à la « maîtrise des…
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