Les centres de rétention administrative à nouveau épinglés par les associations
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
« En 2011, la politique du chiffre aura, à nouveau, conduit à éloigner massivement des étrangers de France », s’alarment l’Assfam (Association service social familial migrants), la Cimade, Forum réfugiés, France terre d’asile et l’Ordre de Malte France, qui publient leur second rapport commun sur la situation de la rétention administrative en France (1). Ces associations, qui travaillent de manière coordonnée depuis janvier 2010 dans les 23 centres de rétention, ont recensé l’an dernier plus de 50 000 personnes placées (dont 312 enfants en métropole et 5389 à Mayotte) et 64 000 éloignements (contre 63 000 en 2010). Un quart des personnes expulsées ont bénéficié d’une aide au retour « volontaire », les autres l’ont été « de force ». « Ces éloignements ont souvent été réalisés au détriment des droits des migrants », pointe Céline Guyot, responsable du pôle juridique de l’Assfam. Comme en 2010, cette politique a visé fortement les Roumains et les Bulgares (32 % des éloignements depuis la métropole). « Ces citoyens européens ont pourtant le droit de circuler en Europe », réagit David Rohi, responsable de la commission « éloignement » de la Cimade. Leur renvoi est un « grand bluff », selon…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques