Les immigrés originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, plus durement touchés par le chômage
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Dans une récente étude, la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) dresse un portrait de la situation des immigrés en France face à l’emploi et au chômage (1). Un bilan fortement nuancé selon le pays d’origine des personnes.Selon la DARES, la France comptait, en 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans, soit 10 % de la population en âge de travailler. Parmi ces personnes, 30 % étaient nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique.Sans surprise, les immigrés sont plus durement touchés que les non-immigrés par le chômage. Ainsi, note l’étude, le taux de chômage (2) de l’ensemble des immigrés était de 16,3 % en 2011, contre 8,5 % pour les non-immigrés. Toutefois, ce taux varie fortement selon le pays d’origine des personnes. Ainsi, « alors que le taux de chômage des immigrés d’un pays européen est très proche de celui des non-immigrés, pour ceux originaires d’Afrique il est environ 2,5 fois supérieur : 23 % pour le Maghreb et 22 % pour l’Afrique subsaharienne ». Même constat sur les périodes antérieures. Ainsi, de 2009…
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