Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 5 min.
A vouloir uniformiser les lieux de vie et d’accueil, comme certaines évolutions récentes le laissent craindre, c’est l’âme même de ces structures que l’on pourrait détruire. Et des réponses adaptées à des besoins singuliers qui risquent de disparaître. Telle est la mise en garde de Jean-Paul Voisin, président de la Fédération régionale des lieux de vie normande (FRLVN), qui se fait le porte-parole des adhérents de son organisation.
« L’histoire des lieux de vie et d’accueil (LVA) demeure relativement récente au sein de l’action sociale. Nés dans les années 1970 à titre expérimental, ils ont pour vocation de constituer une alternative aux établissements traditionnels auxquels certaines personnes en difficulté ne peuvent s’adapter. Il s’agit d’accompagner celles-ci au quotidien, dans le cadre d’une structure à caractère familial, afin de les aider à sortir de leur marginalité et à retrouver une conformité sociale.En 1983, la circulaire de Georgina Dufoix est la première à tenter de définir un cadre réglementaire pour les LVA. Parallèlement, à partir de la loi sur la décentralisation du 2 mars 1982, l’exercice du pouvoir départemental du préfet…
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