Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Tenir le cap d’une « approche humaniste de la médecine et de la santé » qui accorde autant de place au volet relationnel du soin qu’à sa dimension technicienne : telle est, ainsi résumée par Pierre Suesser, pédiatre, président du Syndicat national des médecins de PMI et coordonnateur de cet ouvrage, la position dans laquelle se reconnaissent les professionnels des services départementaux de protection maternelle et infantile. Défendre l’accueil universel des familles, c’est-à-dire refuser de se voir assigner une place de médecine du pauvre, est aussi un axe essentiel de l’engagement de ces praticiens. Mais force est de constater que la PMI est devenue « un service et une politique “conseil général dépendante” », fait observer le docteur Omar Brixi, enseignant en santé publique. Or l’aggravation de la détresse sociale conduit souvent les départements à « recibler des politiques en faveur des populations en difficulté », reconnaît Yvan Ferrier, directeur général adjoint chargé du développement social au conseil général du Gard. La PMI voit aussi sa vocation universaliste réinterrogée par un tout autre biais, celui de sa propre capacité à s’adapter à tous les publics. C’est ce que fait…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques